Emission du 7 Septembre 2017 Théâtre & Musique classique

Théâtre

QUEL PETIT VELO....

Compagnie : Petit Bois Cie,
De : Georges Perec,

Mise en scène : Jean-Jacques Mateu,

Avec : Simon Giesbert, Damien Vigouroux, Benjamin Hubert,

Représentation(s) :

Du 30 août au 10 septembre 2016 à 21h
du mardi au samedi (relâche les dimanche et lundi)

Quoi de mieux pour démarrer la saison que cette adaptation du roman drôle et follement inventif Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? (c'est le titre, oui !). C'est dans ce bouquin que Pérec réussit la prouesse d'user de toutes les figures de style imaginables et aussi d'exprimer tout le mal qu'il pense des méthodes d'enrôlement forcé des jeunes appelés, obligés de partir se battre en Algérie.

Trois titis parisiens, appelés du contingent, essaient, avec beaucoup de mal, de faire réformer un autre appelé, Karamanlis ou Karatruc ou Karamahin (il change de nom toutes les cinq minutes) pour lui éviter d'avoir à servir en Algérie pendant la guerre. Ce chœur de jeunes gens, des loustics, des pékins, des sans grades tous en âge d'être appelés, tous amis indéfectibles d'Henri Pollack, Maréchal des Logis à Vincennes, exempté, lui, le chanceux, vont narrer une épopée burlesque ; un récit épique et drolatique. Ce spectacle permet de découvrir un texte exigeant, à la musicalité fascinante et remarquablement porté par trois jeunes comédiens époustouflants. Texte qui nous rappelle, sous ses dehors superficiels, comment ces années en Algérie furent révélatrices de la naissance d'une conscience politique pour toute une génération.

Site Internet : http://www.grand-rond.org
http://www.petitbois-cie.fr/

Video : https://youtu.be/uP2Ub109bIk

Théâtre du Grand Rond
23 rue des Potiers
31000 Toulouse
Tél. : 05 61 62 14 85

Classique

PIANO AUX JACOBINS

37ème festival : La « nouvelle vague » du piano

La curiosité envers les jeunes interprètes anime depuis toujours Piano aux Jacobins. Avec plus de la moitié des concerts dédiés à des artistes de la jeune génération, le 37ème Festival se veut résolument tourné vers l'avenir.

Des interprètes tels que Teo Gheorghiu, Aaron Pilsan, Lucas Debargue, David Fray, Stepan Simonian, Vadym Kholodenko, Gina Alice, Guillaume Bellom, Ismaël Margain, David Violi et Emmanuelle Swiercz illustrent la richesse et la diversité de la « nouvelle vague » du piano. Bertrand Chamayou s'y rattache aussi. Dès 2007, l'artiste toulousain fit sa première apparition au Festival, nouant des liens qui n'ont cessé de s'approfondir et permettent de l'entendre cette année dans l'intégrale du piano ravélien.

Car la fidélité constitue l'autre trait distinctif de la politique de Piano aux Jacobins. Artistes d'exception et amis du Festival, Richard Goode, Christian Zacharias, Nelson Goerner, Boris Berezovsky sont une fois de plus présents, et l'on s'impatiente de retrouver aussi l'Américain Jeremy Denk, révélation du Festival 2014. Quant à Murray Perahia, son retour après une première apparition en 1999 donnera lieu à une soirée exceptionnelle dans le cadre de la Halle aux Grains.

Habitué de Piano au Jacobins, Philippe Bianconi témoigne pour sa part de la continuité du partenariat avec le Palazzetto Bru Zane dans un récital riche en musique française rare, répertoire que le duo Bellom-Margain explore également.

Côté jazz, un ami de longue date du Festival, Jacky Terrasson, se produit pour la première fois en duo au cloître, tandis le Toulousain Philippe Léogé est au rendez-vous dans un programme inspiré par la chanson française. Un autre Toulousain, le jeune Rafael Pradal, invite à une expérience inédite à Piano aux Jacobins avec un concert de piano flamenco inscrit dans le cadre des Journées du Patrimoine.

Au chapitre de la création, Orfeo de Silvia Colasanti résonne en première mondiale sous les doigts de Sandro de Palma lors d'un video-concert sur des images d'Axel Arno.

Enfin, avec David Lefebvre (né en 1980), le 37ème Festival accueille en tant que plasticien associé un jeune artiste à l'esthétique singulière, à la fois inscrite dans la tradition de la peinture française - notamment celle du paysage – et nourrie de l'apport des nouvelles technologies.

Site Internet : http://www.pianojacobins.com/

INTEVIEW DE lucas DEBARGUE

l a fait l'événement l'an dernier au XVe Concours Tchaïkovski ! Le 4e Prix, mais aussi le - très révélateur - Prix de la Critique de la prestigieuse compétition moscovite ont mis en lumière la personnalité singulière de Lucas Debargue. Passionné par toutes les formes d'art, le jeune Français se distingue par une riche sonorité et intense sens narratif, continûment en quête de l'audelà des notes.

Programme de la soirée :
MOZART- Sonate en la mineur, K.310
CHOPIN - Ballade n°4 en fa mineur, op.52
LISZT - Mephisto-Valse n°1
RAVEL -Gaspard de la nuit

Emission du 14 Septembre 2017 Théâtre & Musique classique

Théâtre

CABARET MEPHISTO

Compagnie : Jean Séraphin,
De : Erika Mann,
Mise en scène : Alain Piallat,
Avec : Sarah Darnault, Reynald Rivart, Malika Gessinn,

Représentation(s) :

Du 13 au 17 septembre 2016 à 21h

En 1933, Erika Mann fondait à Munich, avec son frère Klaus et quelques amis, un cabaret antinazi nommé Die Pfeffermühle (le Moulin à Poivre). Son programme littéraire et poétique très engagé révèle de jeunes artistes animés par la nécessité de résister au totalitarisme avec pour seule arme : le rire. C'est à partir de ces textes, de cette époque, de cette ambiance que la Cie Jean Séraphin invente son Cabaret Méfisto ; pour pousser un grand coup de gueule, en riant à la tête de celles et ceux qui veulent nous faire oublier notre humanité.

Loin de la reconstitution historique, la compagnie se ré approprie cette aventure pour fabriquer son propre cabaret avec les moyens du théâtre d'aujourd'hui, sans aucune solennité ni esprit de sérieux.
Il faut entendre et voir cette scène caricaturant un discours d'Hitler dans lequel le mot "juif" est remplacé par "téléphone". Le résultat est saisissant tant par l'absurdité qu'il révèle du propos initial que par la glaciale constatation que pour réclamer la disparition de quelque chose, le discours est toujours strictement le même, quelle que soit la chose en question. La haine ne prend ainsi son origine que dans l'esprit de celui ou celle qui hait. L'objet de la haine est parfaitement interchangeable. Programmé la saison dernière, le spectacle avait dû être déprogrammé suite à l'accident d'une des comédiennes.

Il arrive enfin au Grand Rond... et rassurez vous, elle va très bien !

Classique

LES GRANDS INTERPRETES

Présentation de la saison 2016-2017 par CATHERINE D'ARGOUBET directeur.

Site Internet : http://www.grandsinterpretes.com/

Interview de ISMAEL MARGAIN dans le cadre du Festival de Piano aux Jacobins

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat (Dordogne) où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture...). Le pianiste et chef d'orchestre Vahan Mardirossian avec lequel Ismaël travaille depuis son plus jeune âge le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d'entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Reçu à l'unanimité il choisit d'entrer dans la classe de Nicholas Angelich puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et Michel Dalberto...
Lauréat du Concours International "Génération SPEDIDAM 2011" sa version du 4ème concerto de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l'amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Ravel.

Mais c'est au Concours International Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l'Orchestre Philharmonique de Radio France, il joue le concerto n°23 de Mozart et obtient le Prix du public et le 3ème Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. En 2015 il rejoue ce concerto à la télévision lors des Victoires de la musique, où il est nommé dans la catégorie "révélation soliste instrumental".

En 2011, lors d'un récital à l'Opéra de Limoges, Ismaël rend hommage à Liszt pour le bicentenaire de sa naissance, et à l'un de ses compositeurs de prédilection : Schubert. Il est ensuite invité dans de nombreux festivals (Pâques et Août Musical à Deauville, "Chopin à Paris", Menton, Bel-Air Claviers Festival, "Pablo Casals" de Prades, "Vacances de Monsieur Haydn", Printemps Musical des Alizés à Essaouira (Maroc), "Tempo Piano Classique" au Croisic, festival "Piano aux Jacobins" à Toulouse...) où il se produit en récital et en musique de chambre avec le quatuor Hermès, Lise Berthaud, Edgar Moreau, François Salque, Gérard Caussé, Alexandra Soumm, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent... et Adrien La Marca, qui l'invite à enregistrer en duo un disque Mendelssohn/Schubert/Schumann.

Emission du 21 Septembre 2017 Théâtre & Musique classique

Théâtre

Temoignage oral d'un habitant de OMS en Syrie qui nous parle de "l'enfer" au quotidien de la population locale

Agenda des pièces de théâtre

Sequence Poésie avec Emile Verharen et un poème extrait de son recueil : les Heures claires.


Emission du 28 Septembre 2017 Théâtre & Musique classique

Théâtre

INTERVIEW Evelyne BOUIX & PIERRE ARDITI

Mensonge

Odyssud : 27 sept. > 30 sept.

// La vérité est-elle toujours bonne à dire ?

Alice a surpris le mari d'une de ses amies avec une autre femme et se trouve confrontée à un dilemme : faut-il lui dire ce qu'elle a vu ? Son mari Paul, tente de la convaincre du contraire et fait ainsi l'éloge du mensonge. A-t-il lui aussi des choses à cacher ? Il s'ensuit une joute brillante ponctuée de rebondissements et sublimée par un quatuor d'acteurs remarquable. La nouvelle pièce de Florian Zeller décline toutes les menteries, manipulations et hypocrisies d'un couple apparemment bien sous tous rapports.
Pierre Arditi, manipulateur virtuose, et Evelyne Bouix, irrésistible dans le rôle d'Alice, se débattent dans les jeux de l'amour et de la vérité avec une gêne délicieusement orchestrée par le maestro Bernard Murat.

Ce mensonge est un régal !

Distribution
De Florian Zeller / Avec Pierre Arditi, Evelyne Bouix, Josiane Stoléru et Jean- Michel Dupuis / Mise en scène Bernard Murat

Molières 2016 Nomination : comédien dans un second rôle (Jean-Michel Dupuis)

Classique

LES CLES DE SAINT PIERRE

UN SOUFFLE GERMANIQUE

Louis Seguin, hautbois
Marion Deleplancque, basson
François Lugue, cor
Jean-Sébastien Borsarello, piano

Clara SCHUMANN : 3 romances op. 22 pour hautbois et piano
Robert SCHUMANN : Fantasiestücke op. 73 pour basson et piano et Adagio et allegro op. 70 pour cor et piano
Wolfgang Amadeus MOZART : Divertimento K. 439b pour hautbois, basson et cor
Ludwig VAN BEETHOVEN : Trio en sol majeur pour hautbois, basson et piano

INTERVIEW de Jean Sebastien BORSARELLO